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Une majorité de Niçoises et de Niçois ne veut plus de Jacques PEYRAT. Certains lui reprochent son arrogance et sa mégalomanie ; d'autres, sa versatilité et son caractère velléitaire ; d'autres, encore, lui font grief d'être resté un homme de l'extrême droite et de se laisser aller de plus en plus ostensiblement à des attitudes et des propos discriminatoires. D'évidence, la greffe PEYRAT n'a pas pris.

Dans ces conditions, jamais les chances n'avaient été aussi grandes d'en finir une bonne fois pour toutes avec les deux maux qui entachent l'image de NICE : le souvenir du médecinisme (Jacques PEYRAT, depuis son élection, n'a jamais manqué une occasion de faire référence à son illustre prédécesseur, allant jusqu'à faire financer par le contribuable les obsèques de celui-ci) et une solide réputation xénophobe (là encore, Jacques PEYRAT n'a eu aucun mal, sur ce terrain, à suivre et dépasser son prédécesseur).

NICE en République, c'était devenu possible : les Niçois n'avaient pas voté pour Jacques PEYRAT, mais contre BARETY. Ils étaient prêts à récidiver, cette fois, contre PEYRAT.

Mais la classe politique locale, à nouveau, s'est ingéniée à réduire à néant ces chances.

La droite locale, après l'explosion en plein vol de la liste de la "bande des quatre", n'offre au suffrage de ses partisans d'autre alternative au vote FN (STIRBOIS) ou néo-FN (PEYRAT) que le vote MATHIEU-OBADIA (ex-suppléante du député FN Jacques PEYRAT). Un choix à dominante FN qui risque fort de laisser perplexe plus d'un électeur centriste, UDF ou gaulliste.

La gauche avait donc toute latitude pour gagner. Mais encore eût-il fallu qu'elle sache se poser en seule alternative républicaine et démocratique possible. En lieu de quoi, les rivalités internes entre le PS, le PC et les Verts ont abouti à la constitution d'une liste d'appareils, totalement fermée à la société civile et au monde associatif.

Soyons lucides ! La gauche a délibérément loupé le coche et l'on voit mal, en l'état actuel des choses, comment PEYRAT pourrait ne pas être confortablement réélu.

C'est ce constat d'un formidable gâchis programmé sans aucune mauvaise conscience qui nous a conduit à lancer il a une quinzaine de jours un appel aux Républicains signés par une cinquantaine d'hommes et de femmes, acteurs du mouvement associatif et social, incapables de se faire à la fatalité d'une réélection de Jacques PEYRAT.

Notre conviction, en effet, était et est toujours que Jacques PEYRAT peut encore être battu.

Mais ce, à la condition que puissent aller voter ceux - nombreux - qui, au 1er tour, se seraient abstenus parce qu'ils ne se reconnaissent pas dans la liste de Patrick MOTTARD, mais également qu'existe une alternative pour tous celles et ceux qui - tout aussi nombreux - reconnaissent à Max CAVAGLIONE le mérite du travail fait et bien fait et veulent que son œuvre soit poursuivie.

Mais ce, à la condition que puissent aller voter ceux - nombreux - qui, au 1er tour, se seraient abstenus parce qu'ils ne se reconnaissent pas dans la liste de Patrick MOTTARD, mais également qu'existe une alternative pour tous celles et ceux qui - tout aussi nombreux - reconnaissent à Max CAVAGLIONE le mérite du travail fait et bien fait et veulent que son œuvre soit poursuivie.

 

Le droit à la sécurité est un droit fondamental de la République. Nous voulons donc que soit discuté et signé au plus tôt un contrat local de sécurité. Jean-Pierre CHEVENEMENT en avait proposé à l'époque le principe et Jacques PEYRAT avait refusé. Les dernières statistiques traduisant une forte augmentation de la délinquance sont là pour démontrer que PEYRAT a eu tort.

Expert-comptable, diplômé d'HEC, commandeur de la Légion d'Honneur, conseiller municipal d'opposition depuis 1978.

Seul élu à avoir pris au sérieux la tâche que lui a confiée le suffrage universel, il a entrepris une opération d'assainissement des finances et des mœurs politiques de la ville. Travaillant à la sauvegarde des intérêts de tous, il a dénoncé sans relâche corrompus et corrupteurs.
Tombeur de Jacques Médecin, sa tâche ne faisait que commencer.
Dès 1981, il avait mis en garde les Niçoises et les Niçois contre la mise en coupe réglée de la ville par le groupe Vivendi (la distribution et la gestion de l'eau, la collecte et le retraitement des ordures ménagères, les parkings, les transports en commun, le BTP, la restauration, les hôtels…).
En 2000, il a renouvelé sa mise en garde et demandé que le contrat conclu avec l'ex-Compagnie des Eaux, aujourd'hui Vivendi Environnement, soit immédiatement rompu.

Ainsi, Max Cavaglione a démontré que Vivendi, sur le seul contrat de l'eau, avait détourné au préjudice des Niçois, au fil des ans, la bagatelle d'un milliard de francs grâce à des conventions parfaitement iniques.

Souvent très seul au conseil municipal dans sa dénonciation de Vivendi (à croire que Vivendi ne dérange pas tout le monde), il aura à coeur de poursuivre et de mener à bien son combat pour la vérité et pour l'honnêteté. Afin que Nice, notre ville, votre ville, retrouve une vie économique et politique dans le respect des règles de la République

 
 
 
Au centre de notre engagement: trois points forts.

1. Faire obstacle à la réélection de Jacques PEYRAT et voir ainsi rejeter les idées d'exclusion et de haine de l'extrême droite et de la droite extrême.
2. En finir avec la mise en coupe réglée de la ville par les grands groupes financiers, au premier rang desquels VIVENDI et avec les pratiques clientélistes qui, très souvent, débouchent sur la corruption.
3. Mettre en œuvre un projet de progrès économique et social de la ville dans le seul intérêt de la population.

Cet appel aux Républicains a été entendu. Par Max CAVAGLIONE qui, figure emblématique de la gauche à NICE, tombeur de Jacques MEDECIN et président du comité départemental de soutien de Lionel JOSPIN en 1995, nous a apporté son expérience et sa caution morale. Par le Mouvement des Citoyens qui a accepté de participer à notre liste. Par les Radicaux de Gauche qui nous ont donné leur total soutien. Par bon nombre de militants associatifs et syndicalistes de terrain qui ont adhéré à notre initiative.

C'est pourquoi nous serons présents aux élections municipales de mars prochain.

Un projet de progrès économique
La plupart des listes en présence contestent le caractère mégalomaniaque des politiques menées, hier par Jacques MEDECIN et, aujourd'hui par Jacques PEYRAT : en dehors de Jacques PEYRAT, qui soutient les projets de l'extension du Port et de la nouvelle mairie ?

Mais au-delà de cette condamnation unanime, il serait grand temps d'aller plus loin :

- constater la toute-puissance de la CCI et des hommes qu'elle a toujours su placer dans les municipalités qui se sont succédé, dénoncer sa main dans les projets actuellement discutés, dénoncer sa volonté de s'approprier des quartiers entiers, comme celui du Port, ainsi que sa prétention à vouloir tirer, seule, un juteux bénéfice d'opérations dont le coût aura été supporté par le contribuable ?

- constater que NICE est devenue la chasse gardée de quelques grands groupes privés, au premier rand desquels VIVENDI : alors que les Niçoises et les Niçois boivent VIVENDI, circulent VIVENDI, stationnent VIVENDI, retraitent VIVENDI, ne serait-il pas temps de rompre les contrats qui lie la ville à l'ex-CGE et qui implique un surcoût pour les Niçoises et les Niçois de plus d'1 milliard F ?

- constater que la réputation faite à NICE (pratique du clientélisme, existence d'une corruption impunie) décourage les investisseurs honnêtes alors, pourtant, que notre ville dispose d'atouts considérables.

N'est-il pas temps, enfin, de poser la question de l'intercommunalité ? Enfermée dans un arrogant isolement, NICE voit partir entreprises et emplois vers d'autres cieux. La mise en place d'une communauté urbaine est aujourd'hui absolument nécessaire.

Un projet de progrès social
Le logement des actifs est le parent pauvre des politiques municipales depuis toujours. La pénurie de logements à prix abordable par le plus grand nombre empêche le développement économique. Nombre d'entreprises ne peuvent convaincre les techniciens dont elles ont besoin à venir à NICE en raison du prix des logements.

NICE, parmi les grandes villes françaises, a le plus faible pourcentage de logements aidés. Le parc disponible est très largement insuffisant par rapport à la demande, souvent très dégradé (alors pourtant que les loyers et les charges sont supérieurs de près de 30% à la moyenne nationale) et quelquefois même hors norme de sécurité (pour 13% du parc !). Le logement social est en faillite (rapport de la MIILOS mais aussi rapport de la chambre régionale des comptes) et la démission forcée de son président, Max BAEZA, le démontre bien.

Nous voulons dans un premier temps que soient assainies les procédures d'attribution des logements, que soient menés à bien sans délai (et non sous le délai de six ans comme l'a annoncé l'OPAM) les travaux de mise aux normes des 2 716 logements HLM reconnus comme dangereux. Nous voulons dans un deuxième temps que soit lancée une politique ambitieuse d'augmentation du parc du logement aidé (acquisition de logements en favorisant une politique de mixité sociale dans les quartiers, création d'équipements, notamment sportifs et culturels, de proximité, revalorisation des quartiers d'habitat social existant, mise en échec de la ghettoïsation actuellement pratiquée). Cette politique sera à conduire à l'échelle de la communauté urbaine de façon équilibrée pour chaque commune.

 
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