Coup de théâtre lors du dernier conseil municipal
de la mandature : Max Cavaglio-ne I'un des "tombeurs
de Jacques Médecin ", a claqué la porte
au groupe d'opposition locale mené par le socialiste
Patrick Mottard. L'ancien radical de gauche rejoint la liste
dissidente de M" Ciccolini qui rejoue a gauche, la partition
que la " bande des quatre " avait, ces derniers
jours, jouée a droite.
L'annonce a fait I'effet d'un coup
de théâtre, hier, lors du dernier conseil municipal
de la mandature. Un coup dur pour Patrick Mottard , tète
de liste de " Nice plurielle"
C'est quelques minutes avant le coup
de gong, tout en fin de réunion, que Max Cavaglione
a lance le pave dans la mare en annonçant qu'il quittait
le groupe de la gauche plurielle pour rejoindre la liste dissidente
de Joseph Ciccolini aux élections municipales de mars
prochain...
A gauche, on encaisse le coup, tandis
qu'a droite, Jacques Peyrat laisse échapper : "
C'est votre problèmes, cela ne me regarde pas...
"
Une feinte indifférence qui
dissimule mal une réelle satisfaction de voir le "tombeur
de Jacques Médecin ", le gardien sourcilleux des
deniers publics, le censeur au profil de romain, abandonner
le navire amiral de la gauche pour s'embarquer sur l'esquif
de Joseph Ciccolini. Comme dit la chanson, " II est libre
Max ", plus que jamais...
Et sa défection risque de
coûter très cher a la liste de Patrick Mottard,
et ce, d'autant plus que le "rassemblement républicain
" de Joseph Ciccolini ratisse large, du milieu associatif
au Mouvement des Citoyens en passant par le "parti radical
de gauche ".
C'est bien d'une fracture qu'il
s'agit. Et Max Cavaglione, dans le rôle de la statue
du Commandeur, élargit la brèche comme a plaisir...
L'OPAM sur la sellette
Avant cette sequence-surprise, ce conseil a été
marque par plusieurs algarades, comme si chacun était
soucieux de prendre ses marques avant de se lancer dans la
dernière ligne droite. L'affaire de I'OPAM avec le
rapport sévère de la MIILOS et la démission
de M. Baeza, a fourni I'occasion à la gauche de dénoncer
la "déshumanisation " de I'office
HIM et de plaider pour des logements sociaux de meilleure
qualité.
Pour M. Baeza, la Mission interministérielle
chargée de ce contrôle n'a pas fait preuve d'une
parfaite objectivité : " II y a eu une exploitation
politique ", Ce qui arrache ce commentaire a Patrick
Mottard : " Cette affaire n'est pourtant pas un simple
complot communiste... "
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