La liste de gauche dissidente conduite par Joseph Ciccolini
et Max Cavaglione, s'appellera "Aux urnes, citoyens".
Une dénomination conquérante
pour ce rassemblement de représentants du M.D.C. (le Mouvement
des Citoyens de Jean-Pierre Chevènement), du parti des Radicaux
de gauche, et d'associations de défense des Droits de l'homme.
" Nous sommes
ouverts à tous ceux qui, sur le terrain, ont quelque chose
à dire qui ne relève pas d'un simple catéchisme", a déclaré,
hier, lors d'une réunion à l'hôtel Climat, place du Pin, Joseph
Ciccolini, avant de présenter les grands axes de son programme.
" Nous ferons
campagne contre toutes les pratiques clientélistes qui ont
conduit cette ville au bord du gouffre financier, contre tous
les vestiges des errements médecinistes "
";Autant dire que
le dossier de l'eau occupera une place de choix", a renchéri
Max Cavaglione. Depuis 1863, la C.G.E., aujourd'hui Vivendi,
règne en maitre dans la ville. Il faut mettre un terme
à cette omnipotence. Si l'eau est douce à Nice,
la note, elle, est salée pour les usagers".
Mais Vivendi n'est pas
la seule "multinationale"dans le collimateur d'
";Aux Urnes, citoyens".
La Lyonnaise des Eaux,
la grande rivale, est également mise en cause, au travers
de sa filiale Degrémont qui gère la station d'épuration d'Haliotis.
"Il faut rompre
les contrats inégaux et aller au bout de certaines
instructions pénales..."
Le ton est donné. Autre
priorité de la liste : le logement social.
" Voilà dix
ans que nous mettons en cause la politique de l'OPAM et que
nous stigmatisons le déficit de logements sociaux. Le parc
social ne cesse de se dégrader. Il faut engager un grand programme
de rénovation tout en favorisant la mixité sociale dans ce
domaine crucial de l'habitat."
Autre axe : le
droit à la sécurité. Pour le responsable départemental du
MDC, Jean Nicolas, il faut rétablir le lien social et réapprendre
à vivre ensemble. Concernant la stratégie de sa liste au second
tour, un désistement ou non en faveur de Patrick Mottard,
Joseph Ciccolini refuse de se prononcer : " C'est
prématuré ".
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